terça-feira, 14 de junho de 2011

Reconhecendo o valor do cabernet sauvignon

Todo mundo que me conhece sabe que, entre meus vinhos prediletos, está o cabernet sauvignon. O crítico de vinhos Olyr Corrêa também sabe. Por isso, me mandou este texto do Claude Vaillancourt reconhecendo as qualidades do meu vinho preferido. Leia:
“dimanche 29 mai 2011
CABERNET SAUVIGNON, CASTILLO DE MOLINA, 2003, CURICO, VINA SAN PEDRO
J’ai parlé de ce vin il y a un an sur ce blogue (voir le lien). Si j’y reviens aujourd’hui, c’est que j’en ai ouvert une autre bouteille qui dépasse facilement celle ouverte l’an passé, que j’avais par ailleurs bien aimée. Je n’aurais jamais osé amener ce vin, que j’ai payé 13.50$, à une dégustation à l’aveugle du genre “Cabernets du monde”, et pourtant, en y goûtant je me dis qu’il aurait pu en jeter plusieurs par terre.
La robe grenat est légèrement translucide. À l’ouverture, le nez montre de superbes arômes de fruits rouges, ainsi que d’intenses notes de café que je rencontre rarement dans des Cabs chiliens, mais que j’ai fréquemment croisées dans de bons bordeaux. Avec le temps, l’aspect café s’est graduellement atténué pour mieux laisser paraître le reste de la palette aromatique comprenant de subtils arômes de cassis, d’épices douces, de bois de cèdre, de poivron vert et de chocolat noir. Un nez complexe d’une qualité renversante et bien fidèle au cépage dont il est issu. Le ravissement se poursuit en bouche, où le vin se montre sous un jour des plus charmeurs. C’est suave et équilibré, avec des saveurs dont l’intensité est relevée par une bonne acidité, le tout soutenu par ce qu’il faut d’amertume. Le milieu de bouche surprend par sa concentration et montre un bon volume sur des tanins veloutés. La finale est intense et longue, avec l’amertume de chocolat noir qui gagne en importance à la toute fin.
J’avais bien aimé la bouteille précédente de ce vin bue il y a un an, mais celle-ci m’est apparue sensiblement supérieure. Il est difficile de comparer des perceptions espacées par autant de temps. Donc, peut-être que ma préférence peut s’expliquer par une disposition plus favorable de ma part aujourd’hui. Toujours est-il que cette bouteille m’est apparue comme moins évoluée, et avec plus de chair que la précédente. La bouteille dégustée il y a un an m’était apparue comme ayant livré ce que j’en attendais, alors que dans ce cas-ci, ce que j’ai trouvé a dépassé mes attentes. Je n’avais pas l’impression d’avoir affaire a un bon petit vin bien choisi ayant bien évolué, mais plutôt d’être face à un vin d’une catégorie supérieure. Je sais que je tape inlassablement sur le même clou, mais les Cabs chiliens de type Reserva (15-25$) sont à mon avis les meilleurs RQP qui soient pour la moyenne garde. Il faut les acheter jeunes et avoir la patience de les garder 5 à 15 ans. Vous n’impressionnerez peut-être jamais personne avec l’étiquette, mais si c’est le contenu de la bouteille qui vous intéresse, il n’y a pas de meilleur RQP. Et puis pour déculotter les amateurs d’étiquettes, il y a toujours le service à l’aveugle, ou s’il y a un petit fond de malice en vous, le service sous une étiquette plus prestigieuse. Toutefois, à regarder de près l’état de l'étiquette de cette bouteille, même le producteur ne semblait pas trop y croire, ou bien peut-être pensait-il que personne ne prendrait la peine de garder un vin de ce prix...
LE VIN AUX ANTIPODES
Claude Vaillancourt”

Nenhum comentário: